Trois questions à Mohamed Taj
La Médina : Parmi ces trois régions, quelle est la plus attractive pour Motorola en termes d’investissement et pourquoi ?
Mohamed Taj : Les pays les plus attractifs sont en général ceux qui décident de libéraliser le secteur et de procéder à l’attraction de capitaux et expertises télécoms en vue d’un développement sûr et durable du secteur. On peut citer l’exemple de l’Egypte et du Maroc. L’Algérie et la Tunisie, bien que dans une moindre mesure, sont également des exemples récents.
Pourriez-vous nous donner les montants annuels que Motorola investit dans ces régions ainsi que la part affectée à chacune d’elles ?
Il est difficile à l’heure actuelle sinon impossible de vous donner une information fiable sur cette question.
Que fait Motorola dans ces trois régions sur le plan social, notamment en Afrique de l’Ouest, zone la plus pauvre comparée aux deux autres ?
« Community Involvement » : C’est ainsi qu’on baptise chez Motorola notre devoir de nous impliquer dans la société où l’on opère. C’est ainsi, pour ne citer que quelques exemples, que Motorola contribue financièrement à des actions contre la sécheresse ou en faveur de l’éducation de la fille rurale au Maroc. Dans le cas de catastrophes naturelles, notamment les inondations, nous menons une action similaire. Nos hommes et femmes de terrain, avec leurs compétences en matière de radio et de télécommunications, ont souvent pu sauver des vies, comme récemment au Mozambique…
Motorola procède également à l’ouverture de centres de formations et de centres de logiciels où des techniciens et ingénieurs sont formés (Afrique du Sud), en plus des relations établies avec les universités (Maroc et Egypte) afin de permettre aux élèves-ingénieurs d’accéder aux dernières nouveautés technologiques.

