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Le dynamisme de la Convention France-Maghreb

La Convention France-Maghreb a tenu sa deuxième édition au Palais de la Bourse les 13 et 14 janvier 2003. une occasion supplémentaire pour souligner le renforcement du partenariat économique entre la France et les pays du Maghreb. L’occasion pour nous de revenir sur cet événement.

La convention France-Maghreb qui s’est tenue à l’espace Cap 15 à Paris le 13 et 14 s’est donnée pour objectifs d’établir une cartographie la plus complète de la communauté maghrébine en France, de faire un état des lieux en matière de création d’entreprise sur les centaines d’entrepreneurs qui réussissent et qui ont les projets de création d’activités, sur les dizaines de milliers de jeunes qui entrent dans les entreprises. Il s’agit de « sortir des clichés et de la folklorisation de la communauté maghrébine et des franco-maghrébins ». La convention se veut un double message à l’adresse de la France et des pays d’origine pour que le potentiel économique, social et culturel de la communauté soit pris en compte surtout dans les pays d’investissement. Cette initiative qui a reçu le soutien des ambassadeurs des trois pays du Maghreb central a réuni des entrepreneurs, des DRH, des cadres et des jeunes diplômés de France. Des ateliers de travail à l’investissement ont été prévus respectivement pour les trois pays.
Par ailleurs, des candidats d’origine maghrébine investis pour la première fois aux élections législatives ont témoigné de leurs parcours et de leurs projets. Pour les trophées : entrepreneurs, DRH, et managers ont distingué trois professionnels dans chaque catégorie pour leurs apports aux relations entre la France et le Maghreb dans leurs entreprises respectives dont nous avons tenu à dresser les portraits. Il est à souligner que plus de 85000 Algériens, Tunisiens, Marocains et Turcs sont créateurs d’entreprises (soit 8% de l’ensemble des étrangers résidents en France et que seulement 10% de ces créateurs sont titulaires de prêts bancaires, contre 28% de l’ensemble d’entre eux, selon une étude qualitative de l’agence pour la création d’entreprise (APCE, publiée dans la collection Focus). La création d’entreprise a toujours été utilisée comme un ascenseur social pour les populations issues de l’immigration. C’est un formidable outil d’intégration et de promotion sociale. « On ne peut pas dire que les clichés et préjugés qui circulent sur les jeunes issus de l’immigration maghrébine soient vraiment de nature à encourager la prise d’initiative », explique Marc St Olive, coordinateur national du réseau Entreprendre. La France devra compter avec ce dynamisme français venu d’ailleurs.

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